En une année, j’ai changé d’avis sur plusieurs sujets :
Rendons à César ce qui est à César, ou plutôt rendons à Ethan ce qui est à Ethan, car c’est lui et son MailyBlog qui m’ont fait changer d’avis. Vraiment, j’étais allergique à l’idée de la Newsletter. Pour moi ce n’était qu’un outil marketing caca, un truc de voyou, de ceux-celles qui veulent te vendre des arnaques. Des formations à milles balles pour un contenu pas plus épais qu’une feuille de PQ bon marché.
Eh puis, j’ai commencé à voir l’utilité de la chose. Pas l’utilité purement marketing et de vente – de toute façon je n’ai même pas encore de livres à te proposer, mais une utilité pratico-pratique ! Mon contenu commençait vraiment à être dispersé de tous les côtés – Youtube, blog… et j’ai vu la newsletter comme une ancre. Pour ne pas te noyer, ni me noyer. C’est un bon compromis. Alors si tu aimes mon contenu, que ça résonne, n’hésite pas à t’abonner à laNewsletter.
- L’édition/auto-édition
Je crois que je n’étais pas prête à envisager sérieusement l’auto-édition. Il y avait toujours cette part qui me retenait, cette part qui n’envisageait que l’édition classique. Il a fallu déconstruire pas mal de blocages, réfléchir à ce que je souhaitais vraiment – en terme de carrière, de romans, de revenus… afin d’apprivoiser l’idée de l’auto-édition pour enfin oser m’y aventurer et reconnaître que, pour l’instant, c’est ce qui me correspond le mieux.
- Les différents projets
C’est là où ça a le plus bougé… j’ai travaillé plusieurs mois sur un projet, puis j’ai basculé sur un autre et encore un autre, je suis revenu au premier, puis au deuxième. Une vraie petite puce sur le dos d’un chat ! J’en suis même venue à me demander si ce n’était pas ma manière de fonctionner : jongler entre plusieurs projets, ou si ce n’était pas une excuse pour m’empêcher de terminer vraiment un projet ?
Oui, je suis perfectionniste. Oui, plusieurs projets sont quasiment aboutis, mais je trouve toujours, TOUJOURS quelque chose à redire, et puisque j’évolue entre chaque réécriture, eh bah, à chaque reprise d’un manuscrit j’ai l’impression qu’il faut TOUT refaire.
Oui, j’ai changé d’avis, et parfois j’ai honte de changer d’avis, parfois je me dis que cela fait de moi quelqu’un qui n’est pas fiable, parfois je me dis que je devrais me tenir plus fermement à tel ou tel énoncé. Coûte que coûte, vaille que vaille.
Oui, je sais, on dit que seul.es les imbéciles ne changent pas d’avis, alors pourquoi nous demande-t-on toujours de justifier nos mouvances, nos déviations.
Oui j’ai culpabilisé de changer d’avis.
Mais sur ça aussi j’ai changé.
Tout ça, l’écriture, internet, la vie toute entière, tout ça est un chemin, une expérience, un voyage et c’est compliqué de voyager si on n’est pas prêt.e à bouger d’un iota.
Alors oui, j’ai changé d’avis comme muent les chenilles.
À bientôt peut-être
Élodie
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Photo by Jon Tyson on Unsplash
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