Depuis hier, je me dis : je vais écrire !
Me mettre dans ma petite bulle, oublier le monde extérieur et juste… plonger dans mon univers, avancer sur le tome 2 du Chronophage.
Mais voilà… je suis rentrée chez moi il y a 2 jours et je me retrouve face à mes responsabilités d’adulte.
Ce qui implique de faire des trucs chiants :
- lessive
- ménage
- course
- papiers
- à manger
- la déclaration d’impôts
- etc.
Le genre de truc qui te démoralise d’avance. Surtout quand tu habites à la Réunion, que tu n’as pas de voiture et que chaque petite action où tu dois te déplacer te demande un temps infini.
Il faut se préparer, marcher, faire l’action en question, rentrer. Je perds des heures entre les courses, la lessive (en laverie)… sans compter le temps de récupération !
Pour te donner un exemple, j’ai perdu presque 2 heures hier pour aller récupérer un coli ! 2 heures !
En général, en rentrant je suis lessivée (tu l’avais pas vu venir ce jeu de mot hein ^^’).
Du coup je retarde, je procrastine, je remets à plus tard.
Le problème : mon esprit sait qu’il a cette liste en attente et cette rétention d’information coûte de l’énergie, dévore de l’espace mental. Espace mental nécessaire pour écrire.
C’est un cercle vicieux.
Du coup, je n’écris pas et je ne fais pas ce que je suis censée faire (ou alors par petite portion).
C’est le genre de trucs chiants qui font remonter le besoin d’une voiture au premier plan. Pour se déplacer ici, c’est tellement plus pratique, rapide et moins fatiguant aussi. Je le note ici pour en garder une trace. Comme lorsque je me plaignais, il y a un peu plus d’un an, de galérer à passer mon code : pour garder une trace de mon évolution.
Je m’égare.
Je comprends mieux pourquoi j’écris mieux et plus chez ma mère : je n’ai pas à me soucier de ce genre de choses.
Je comprends mieux aussi mon envie d’ailleurs, d’une petite retraite d’écriture dans un airbnb ou un petit bungalow à la plage ou dans la montagne : pour me couper de ça justement.
Me focaliser sur l’écriture et uniquement l’écriture pendant une durée définie.
Je comprends mieux les auteurs qui écrivent dans une chambre d’hôtel, coupés du monde.
Parce que, tant que je suis dans mon « environnement naturel », l’écriture (re)tombe en bas de la liste de priorités.
Moralité : Être adulte, ça prend du temps.
Et toi, c’est quoi les trucs chiants qui te bouffent du temps et de l’espace mental ?
à bientôt peut-être
Elodie
P.S : pour poursuivre cette réflexion, j’en parle aussi dans le dernier épisode de podcast.
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