Cher toi #36_ champagne et souvenirs

Oui ! Champagne !

Hier,  j’ai terminé le premier jet d’un Coquelicot dans le sable.

Ce qui est rigolo dans cette histoire, c’est que, l’année dernière, à la même période, je terminais aussi un manuscrit. Un manuscrit sur lequel j’ai travaillé jusqu’en octobre 2018, que j’ai mis de côté et que je vais reprendre en mai, je pense.  L’année dernière, j’ai fait mon premier voyage solo en Mars à Malte, et je m’étais fixée comme objectif de terminer mon premier jet avant de partir à Malte. Oui, les deadlines ça marche pas mal pour moi. Est-ce que l’année prochaine je répéterai le même schéma ? Deux années de suite, c’est déjà un bon score, j’en suis fière.

Finir un texte, c’est l’une des choses les plus difficile pour moi. Non pas en terme de rigueur ou de motivation mais en terme technique. La fin d’un livre, c’est quelque chose de compliqué (pour moi), un sol glissant, je ne m’y sens pas forcément à l’aise. Je pense à plusieurs fins, tergiverse, hésite, j’ai du mal à fixer mon choix sur « la bonne fin. » Dans le manuscrit précédent, c’est pareil : quand je vais le reprendre, je vais commencer par la fin puisque c’est elle qui pose le plus problème. En arrivant à la fin du livre, je suis tellement épuisée par le chemin parcouru que j’ai du mal à garder les idées claires ; je n’ai pas asez de recul sur le texte.

Pour contrer cette difficulté et la travailler en profondeur, je pense faire une chose que je me suis toujours refusée à faire jusque là : commencer par la fin.

Pour mon prochain manuscrit, ça sera l’expérience de cette méthode prônée par John Irving notamment. Et, quand je vois la fin du monde selon Garp, ça me donne vraiment envie d’essayer. No spoil, mais la dernière phrase de ce livre m’avait laissé sonnée… et ce n’est pas un hasard puisque dans plusieurs interviews, John Irving affirme qu’il commence toujours pas la fin, par la phrase finale et travaille à partir de là.

Assez de blabla pour aujourd’hui, j’ai un manuscrit à corriger.

J’espère que tes projets avancent bien, n’hésite pas à me parler de tes réussites et de tes difficultés : les deux font partie du processus.

 

À bientôt peut-être

Élodie


Photo by Amy Shamblen on Unsplash

Elodie Lauret Écrit par :

8 Comments

  1. 27 mars 2019
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    Félicitations ! C’est toujours un accomplissement de finir un livre, avec tout ce qu’on doit traverser comme doutes et remises en question.
    D’après ce que je comprends, tu es plutôt du genre à te lancer dans l’écriture sans plan préalable ? C’est une méthode que j’employais à mes débuts, mais je n’ose plus, trop de craintes. Maintenant, il me faut un plan !
    Bravo encore 🙂

    • Elodie Lauret
      27 mars 2019
      Reply

      Ahaha merci, mais pour ce qui est du plan/pas plan… c’est un peu plus compliqué que ça. J’ai une tendance à ne pas faire de plan, mais plus j’avance et plus je vois l’intérêt d’en faire. Pour le manuscrit précédent j’en avais fait un et je dois dire que je vois la différence en terme de cohérence général, d’évolution des personnages etc. J’essaie de combattre un peu ma tendance à ne pas vouloir faire de plan, mais c’est difficile ^^ et ça dépend des projets. Celui-ci, je pensais le faire pour moi, pour le kiff… et puis j’ai vu le concours et je me suis dis « pourquoi pas » ! J’étais trop avancée pour faire un plan, pas assez de temps pour tout reprendre. La preuve que chaque nouveau projet est différent, dans la méthode mise en place et les difficultés rencontrées 🙂

    • Elodie Lauret
      27 mars 2019
      Reply

      Merciii <3

    • Elodie Lauret
      27 mars 2019
      Reply

      Où en sont tes projets ?

      • 27 mars 2019
        Reply

        Roman terminé. Maintenant, c’est le plus dur : rédaction du synopsis.
        Et je réfléchis au prochain, je prends des notes dans mon carnet. 🙂

        • Elodie Lauret
          27 mars 2019
          Reply

          ah top ! Félicitations aussi alors et courage pour la suite.

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