L’amie prodigieuse, Elena Ferrante T.1

Ça fait tellement longtemps que j’entends parler de ce livre, et pourtant, aucun des avis enthousiastes ne m’avait convaincu de plonger dans le phénomène Ferrante. Alors, ici, le but n’est pas de vous encourager coûte que coûte à l’ouvrir, simplement de garder une trace d’un ressenti à un instant T – peu de temps après ma lecture.

L’amie prodigieuse a réveillé mes souvenirs d’enfance, les amitiés tissées dans la cour de récré, les jalousies, les envies, la fascination pour l’autre, le goût de l’école, le désir de réussir, le besoin de m’élever sans savoir quelle porte emprunter.

Il y a dans ce livre, un bouillonnement de vie, à chaque ligne. Le bouillonenment de Naples, le bouillonement de l’héroïne, de ses pensées, de sa relation avec Lila. Le déchirement entre deux mondes : le monde d’en haut, de la culture ; celui d’en bas, ses origines, modestes, le dialecte, les commérages, les histoires de voisinage.

Ce livre résonne en moi, comme a résonné Martin Eden de Jack London. J’ai trouvé, dans ses deux parcours romancés, l’empreinte de mon vécu, de mes émotions, du réel. Une résonance qui reste longtemps après les avoir terminés. Tous les deux ont réussi à transmettre et à mettre en forme ce qui, en moi, est diffus.

Est-ce que ce n’est pas le but de la littérature ?

 

 

 

 

 

 

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