La vie d’artiste n’est pas linéaire ! (semaine 24/56)

Ces derniers temps, j’ai beaucoup idéalisé, fantasmé, un emploi du temps parfait. Comme s’il pouvait exister une routine immuable qui ferait de moi l’artiste accomplie que je rêve d’être.

Mais, c’est sans compter les montagnes russes inhérentes au travail artistique.

La vie (artistique ou non) est une succession de :

  • Périodes de grand plein.
  • Périodes de grand vide.
  • Doutes et remises en question existentielles.
  • Euphorie et plans sur la comète !

Bref, un joyeux bordel.

Alors, entre la vision fantasmée et la réalité, l’écart peut faire mal. On voudrait être à tel endroit, on voudrait avoir accompli ci et ça et ci et ça, on aimerait passer au niveau supérieur, avoir plus de temps, ou d’argent, les deux…

Il n’y a pas de meilleur moyen pour être frustrée !

Et avec la frustration vient… la culpabilisation

Je devrais être en train de faire çi, de faire ça, pourquoi je n’arrive pas à être motivée à me mettre au travail ? Pourquoi je suis tout le temps si fatiguée ? Pourquoi je n’arrive jamais à tenir mes plans sur la durée ?

Ces derniers temps, à force de ruminer ces pensées, je me sens coupée de ma joie.
Celle qui d’ordinaire illumine mon quotidien, irradie sur ma créativité et mon univers artistique.

La joie est l’un de mes plus grands moteurs. Aux oubliettes l’idée d’une artiste torturée, je suis pour la joie créatrice ! Alors, me balader avec un petit nuage noir au-dessus de la tête, c’est franchement désagréable.

Le pire : quand on est dans ce genre de spirale, il est difficile de prendre de la hauteur, de s’extraire de se tourbillon qui nous aspire toujours plus loin dans l’auto apitoiement.

Que faire ?

  • Constater ses réussites, aussi petites soient elles.
  • En profiter pour remettre les choses à plat : qu’est-ce qu’on veut vraiment ? Que peut-on changer dans notre vie pour retrouver de l’enthousiasme, qu’est-ce qu’on peut éliminer, réduire, ou au contraire augmenter ?
  • Se reposer, s’accorder le temps de souffler, de respirer, de prendre l’air ! La fatigue mentale n’aide pas à voir les choses de façon claire et lucide. Il faut parfois lever le pied et lâcher-prise !

De mon côté, ces périodes désagréables me rappellent sans cesse ce qui est important pour moi :

L’écriture.

Alors, peu à peu, j’essaie de trouver des solutions, je teste des organisations, pour lui accorder plus de temps dans ma vie.

Sans écriture, je me sens vide.

Triste.

Sans âme.

Je perds de vue ce qui me tient le plus aux tripes !

Dans le prochain article, je te parlerai de priorisation, pour être sûr de ne pas le louper, n’hésite pas à t’abonner au blog !

La vie d’artiste n’est pas linéaire. Il y a des avancées fulgurantes, des arrêts sur image, des moments où on recule de plusieurs kilomètres, des virages à 360 degrés…
Parfois on perd de vue notre horizon, on baisse les bras, on finit au sol.

Uppercut.

Et puis on se relève, on se retrousse les manches, on s’entraîne, on reprend la route, conscient que de nouveaux défis nous attendent.


Si tu es perdue, si ton horizon artistique te semble loin, inaccessible, tu n’es pas seule. Ça fait partie du chemin. Il faut continuer d’avancer, malgré le brouillard, s’arrêter un instant si on a des ampoules, se soigner et reprendre la route.


Et surtout, continuer à cheminer, à rêver, à y croire !

Elodie Lauret Écrit par :

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