Malte, Gozo, Marsalforn, 11 mars 2018
J’arrive chez Maria à la nuit tombée, épuisée par une journée de randonnée. Elle m’accueille avec un sourire et son français irréprochable. Ça alors ! La prouesse me déstabilise tellement que j’en perds mon français. ( Note à moi-même : pourquoi à chaque fois qu’un(e) étrangèr(e) parle ma langue, je m’adresse à lui/elle comme à un bébé à qui il manquerait des neurones ? )
Chez Maria, on se sent tout de suite comme à la maison. Tout est cosy : le salon avec l’émission télé en fond sonore, la cuisine, la salle à manger avec les cartes postales accrochées au mur, la chambre qui me rappelle la chambre d’amis de mamie et la salle de bain. Je pourrais m’installer ici sans problème.
Maria me conseille un itinéraire de randonnée pour le lendemain, me demande de faire attention, de ne pas aller trop au bord de la falaise. C’est mignon.
― Où avez-vous appris à parler aussi bien français ?
―J’ai étudié le français et l’anglais à l’université. Et j’ai moi-même enseigné le français pendant plus de quinze ans.
Ouah ! Je suis impressionnée. Elle me dit qu’avant elle enseignait la moitié de l’année et s’occupait de l’auberge l’autre moitié. Mais depuis quelques années elle a dû arrêter d’enseigner à cause de problèmes de voix. Depuis, l’auberge reste ouverte toute l’année.
Avec les touristes qui défilent chez elle, elle peut continuer à pratiquer.
Alors si tu passes par Marsalforn et que tu cherches un endroit où loger, n’hésites pas à aller chez Maria.
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