Cher toi #104 _ Anthropocène

On a posé sur le monde nos souvenirs et nos rêves.

Une empreinte indélébile. 

Nos pas portent le poids de nos échecs, ils créent des nouveaux valons.

Nos premiers baisers colorent les ailes des papillons.

Nos larmes nourrissent les vagues.

Sur le sable, les sillons racontent nos pensées vagabondes.

Et dans l’herbe, nos rêves ont accroché des bourgeons.

Voilà le monde recouvert de nous. Le réel se tricote des manteaux dans des pelotes de souvenirs et d’émotions humaines.

Anthropocène. 

Laissons dans les arbres le murmure de nos histoires, que le vent les garde. Et quand les générations futures demanderont : pourquoi ? ils croqueront dans des fruits au goût de réponses amères.

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