Ce matin, comme tous les matins depuis la semaine dernière – exception faite du dimanche – je me lève à 4h/4h30 pour écrire pendant une heure et demie. Le plus dur ce n’est ni le réveil, ni le fait d’écrire (ou plutôt de relire et d’annoter pour l’instant), non, le plus dur c’est de rester loin des réseaux sociaux.
Avant de décider de me lever à quatre heures du matin, la première chose que je faisais en me levant… tu l’as deviné, c’était scroller sur Instagram et regarder des vidéos Youtube.
En décidant de me lever à quatre heures, je voulais repartir du bon pied et ne faire qu’écrire pendant 1h30. RIEN D’AUTRE ! Parce qu’il ne faut pas déconner, si je me lève à cette heure là et que je ne suis pas efficace, j’aurais vraiment les nerfs (pour ne pas dire autre chose…) !
Les premiers jours, j’ai réalisé la force des habitudes. À peine les yeux ouverts, ma main cherchait mon téléphone pour me connecter à internet. Je me suis retenue, bien décidée à tenir ma double résolution.
Me mettre au boulot, si tôt, m’a aussi permis de me rendre compte que non seulement me connecter aux réseaux était l’une des premières choses que je faisais le matin, mais c’est là aussi où je me réfugie dès qu’il y a un moment de flottement pendant mon travail. Oh, une phrase qui coince, la fin d’un chapitre ? Et si je me dégourdissais l’esprit en allant sur Youtube ? Oh… une heure est passée… oh… je ferais mieux de m’y remettre ! Tu as saisi l’idée et toi, là, je te vois, je suis sûre que je ne suis pas la seule, avoue !
Il y a un temps pour tout. Un temps pour écrire, un temps pour être sur les réseaux sociaux, un temps pour se détendre, quand tous les temps entrent en collision, ça fait des nœuds. J’ai envie de démêler tout ça.
Qu’est-ce que j’ai mis en place pour remédier à la tentation ?
Tout d’abord, je ne me connecte pas du tout à internet sur mon téléphone tant que je n’ai pas écrit pendant une heure et demie. La plupart du temps je le laisse hors d’atteinte. Quand on est en sevrage, inutile de mettre des tentations sous son nez.
Pour ce qui est de l’ordinateur, c’est plus compliqué, parfois j’arrive à me déconnecter d’internet, parfois je replonge tête la première dans mes addictions, je me surprends à ouvrir un onglet Youtube, comme ça par réflexe, en mode pilotage automatique, comme une somnambule qui se promènerait dans la rue, sans en avoir conscience et puis, tout à coup, je me réveille : » qu’est-ce que je fais là ? « Je me prends par la main et me ramène au document de travail, sans mouvement brusque.
Je me rappelle pourquoi je me lève à 4 heures du matin et ma conscience prend la voix d’un commandant très sérieux :
« Pourquoi tu te lèves aussi tôt ? »
« Pour écrire ! »
« Alors au boulot ! »
La discipline ça s’apprend.
Et toi ? Tu arrives à séparer temps de travail du temps réseaux sociaux ?
À bientôt peut-être
Élodie
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Photo by William Iven on Unsplash
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