Je t’écris avant l’aube, l’esprit encore habité des vapeurs de rêve.
Je t’écris pour tracer des chemins invisibles dans le ciel.
Je t’écris pour chasser l’inconnu et le rendre familier, je t’écris parce qu’on en a besoin.
Et parfois, parfois les mots se fraient un chemin jusqu’à toi, je les sens se poser, là, tout près de ton oreille, là, tout près de tes paupières. Ne cligne pas trop fort, ils pourraient s’envoler.
Je t’écris avant l’aube : quelques gouttes de rosées encore accrochées sur la pointe des « t », des « q » et des « l ».
À bientôt peut-être
Élodie
Photo by Mihail Ribkin on Unsplash
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