Depuis que je me suis lancée sur Youtube et sur Instagram, je reçois des messages de personnes qui me demandent leur avis sur leur manuscrit ou sur les premières pages de leur livre.
Je suis flattée, bien sûr.
Flattée mais… ce n’est pas mon boulot.
Bien sûr il m’arrive de faire des exceptions pour des personnes qui sont devenues des ami.e.s virtuel.le.s au fil du temps, mais si je lisais chaque texte que l’on me soumet… ça me prendrait beaucoup trop de temps.
Je pense ouvrir un service de bêta-lecture à l’avenir, mais ce n’est pas ma priorité.
Ma priorité, c’est l’écriture.
Ma priorité c’est mon roman.
Dans la vie de tous les jours, je suis quelqu’un de serviable et qui, justement a toujours eu du mal à dire non.
» ― Tu veux venir faire la fête ce soir ?
― Carrément ! «
» ― Tu veux venir faire un voyage de sept jours en mode sac à dos ?
― Ok ! »
» ― Tu veux bien garder ma plante verte ?
― Pas de soucis. »
» ― J’ai un cadavre dans le coffre de ma voiture… tu peux m’aider à l’enterrer.
― Je prends ma pelle et j’arrive. »
Je rigole, je rigole, mais tu vois le genre.
Je crois qu’on est nombreux dans cette situation. Le problème, ce n’est pas de rendre service, ou de sortir faire la fête, le problème c’est de s’oublier et d’oublier nos priorités en disant oui à tout.
Notre temps se fait grignoter, notre énergie aussi et on se retrouve lessivé quand arrive le moment de se mettre à nos projets.
Parce que oui – FLASH SPÉCIAL : notre temps est limité !
Que souhaites-tu vraiment faire de ta vie sur Terre ?
Que souhaites-tu faire des vingt-quatre heures dont tu disposes chaque jour ?
Des trente/trente-et-un jours par mois ?
Parfois on dit oui parce qu’on en a envie. Et il ne faut pas se priver non plus de la moindre distraction ou plaisir et devenir un ascète absolu.
Parfois on dit oui pour ne pas blesser, ou parce qu’on ne veut pas dire non… et là c’est problématique.
1. On ne sera pas totalement impliqué.
2. Ça risque d’être contre-productif.
Apprendre à dire non passe par trois choses :
1. Définir ses priorités.
2. Étudier la proposition : est-ce qu’on a envie de le faire ? Est-ce qu’on a le temps de le faire ?
3. Articuler et laisser sortir les trois lettres magiques : n o n
Et, magie, la plupart des gens ne se vexent pas quand tu leur dis non. Il suffit de leur dire, désolé.e, j’ai d’autres priorités et crois-moi, 9 personnes sur 10, la personne comprend. (La dixième est juste un peu trop égoïste).
À l’heure où je t’écris j’ai atteint les 40 000 mots dans mon manuscrit.
40 000 mots en 22 jours.
Ce résultat est aussi le témoin de mon cheminement vers le non.
Il y a des jours où je suis totalement concentrée, il y a des jours où j’accepte certaines propositions. Mais pour l’instant je garde le cap et mon équilibre n’est pas trop mal. Et toi, comment gères-tu le fait de dire non ?
À bientôt peut-être. (Sauf si tu me dis non…)
Élodie Lauret
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