La comparaison aux autres, tout le monde le sait… c’est pas top. Et pourtant, je suis sûre que ça t’arrive aussi de te comparer, allez, avoue-le. On est entre nous, personne ne le saura. Et puisque tout le monde sait que c’est pas bien, personne en parle trop… sauf pour dire « c’est pas bien de se comparer » ou « c’est comme si t’essayais de comparer les chats et les chiens ! c’est pas pareil. »
On peut très bien réussir à ne pas se comparer dans certains domaines, mais être particulièrement vulnérable dans d’autres.
Je sais par exemple, que je me compare très peu, voir pas du tout physiquement, ce n’est pas quelque chose qui réveille mon insécurité. Parce que oui, je pense que la comparaison est fondamentalement liée à notre propre insécurité. Quand on se sent parfaitement bien, on n’a pas besoin de se comparer. En revanche, je suis plus encline à me comparer sur mes productions et mes passions. Pendant mon Master en Création Littéraire notamment, j’ai beaucoup, beaucoup remis en question mon écriture, mon style. Face à moi, il y avait des personnes tellement doué(e)s… difficile de rivaliser. Je me cherchais, essayais d’imiter, de trouver ce qui faisait la force d’untel(le). Évidemment ça sonnait toujours moins bien chez moi… parce que ce n’était tout simplement PAS mon STYLE. Maintenant, j’ai un peu plus de recul sur tout ça, je sais ce que chaque personne m’a apportée sur le plan de l’écriture. Le mode comparaison s’est éteint dans ce domaine…
Un autre s’est réveillé.
Oui je me suis lancée sur Youtube, et je patauge actuellement dans le Youtube bac à sable comme je l’appelle. Je suis fière d’avoir sauté le pas, fière de ce que j’accomplis – même si c’est encore imparfait – même si cette petite voix continue à me souffler à l’oreille : oui mais elle et lui et elle, tu as vu, ils réussissent mieux que toi.
Si j’arrivais à attraper cette petite voix, pour lui dire entre quatre yeux ce que je pense d’elle et de sa sournoiserie !
Grrr.
Évidemment, j’ai conscience que se comparer est infondé et puéril, mais je ne peux pas ignorer ce sentiment à cause du « c’est pas bien de se comparer ». Pour l’instant c’est là, alors plutôt que de regarder ailleurs et de faire comme si ça n’était pas là, je choisis de le regarder en face.
Es-tu prêt(e) à en faire de même ? Ou est-ce que tu as surmonté ça dans tous les domaines de ta vie… si c’est le cas, donne-moi ta recette miracle !
À bientôt, peut-être
Élodie
[…] je ne me laisse pas trop le temps de souffler, toujours à trois mille à l’heure sur trois mille projets… mais c’est important de prendre le temps aussi, simplement, d’être […]
Reconnaître que l’on se compare et chercher les raisons qui nous poussent à le faire, plutôt que se contenter de se dire « se comparer, c’est mal », est une bonne démarche, selon moi. Pourquoi nier ce qui est là ? Le reconnaître permet au moins de travailler dessus.
À une époque, j’avais tendance à comparer mon talent avec celui des autres « il/elle écrit si bien, je n’arriverai jamais à en faire autant ! », mais ça m’est passé avec l’expérience et, peut-être, grâce à mes quelques publications. Je sais qu’il y a toujours meilleur que moi, mais ça veut seulement dire que je dois continuer à travailler pour continuer de m’améliorer.
Aujourd’hui, il m’arrive surtout d’être envieux par rapport aux publications des uns et des autres alors que ma propre carrière me semble stagner. Là encore, j’essaye de me servir de cette envie pour travailler plus dur… Même si ce n’est pas toujours facile 😉
Oui, je vois très bien ce que tu veux dire et j’approuve à mille pour cent cette idée de se servir de cette comparaison un peu envieuse pour s’auto-motiver, dans ce cas on bascule vers une compétition ultra-positive. La compétition est souvent dénigrée d’ailleurs mais elle a des bons côtés, tant qu’elle n’est pas écrasante et paralysante.