Bilan jour 1 moins d’écran :
De midi à dix-sept heures trente (heure Réunion) j’ai donc totalement déconnectée : pas d’ordi, pas de téléphone ; seulement des carnets, des livres, des feuilles.
Juste avant de tout couper, j’étais plus que jamais sur internet… comme si j’essayais de faire des réserves avant le noir complet. D’un autre côté, j’étais particulièrement excitée à l’idée de mener à bien cette expérience. Je n’ai donc pas eu de mal à éteindre mon ordinateur, couper le wifi de mon téléphone et le mettre hors de portée.
Et maintenant je fais quoi ?
Ce silence.
D’ordinaire je suis tout le temps en train d’écouter un truc : que ça soit des vidéos conseils sur Youtube ou de la musique. Sans m’en rendre compte je me suis aussi coupée de ça.
J’ai écouté les oiseaux chanter.
Je me suis mise en mouvement, j’ai commencé à travailler sur le plan d’un nouveau projet (qui aboutira ou pas), sans pression. Tout doucement. Pour le plaisir.
Dès que je perdais un peu de ma concentration, j’avais le réflexe de tendre la main vers le téléphone pour vérifier mes notifications. Et non ! Pas possible. Je ne fume pas mais j’imagine que c’est un peu à ça que ressemble la dépendance au geste ; un truc totalement inconscient, tellement assimilé qu’on ne le remet plus en question.
J’avais un peu peur de ne pas réussir à libérer mon espace mental : est-ce que je n’allais pas penser tout le temps aux notifs, à ce que j’allais « rater » le temps de ce black-out volontaire ? Je l’ai un peu ressenti, mais en me concentrant sur ce que je faisais, la sensation est vite passée. Et puis… quand je me suis reconnectée, j’ai vite compris que ne n’avais rien « raté ».
La seule chose que je ne souhaite pas avec cette expérience, c’est l’effet pervers de la chose : sauter sur les écrans dès le délai passé pour scroler compulsivement.
Ce n’est pas le but.
Je vais continuer à expérimenter l’après-midi sans écran et voir sur le plus long terme ce que ça m’apporte.
Bonne journée à toi,
À demain, peut-être
Élodie
Photo by Frank Okay on Unsplash
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