Ça y est, on est passé de l’autre côté… Sans même s’en rendre compte. Mes résolutions sont des intentions, des envies à égrener au fil de l’année :
- Continuer à me former en tant que comédienne
- Reprendre/continuer les cours de chant
- Ecrire des chansons
- Retrouver le temps de l’écriture, une temporalité plus lente
- Monter seule sur scène
- Créer, expérimenter
- Continuer à vivre l’intensité
- Ecouter mon corps, mes envies et mes besoins
- Être une source d’inspiration
Dans le charivari de ce début d’année, il y a la moiteur de l’été. Les repas de famille, les retrouvailles avec de vieux amis qui rappellent que le temps passe.
Le besoin de revenir au cocon, loin du monde.
Rythme frénétique et ralenti.
Il y a toujours un avant et un après,
on ne sait juste pas où se trouve la porte.
Ce que j’aime dans les histoires,
c’est l’incommunicabilité. Cette difficulté à exprimer les émotions, l’amour. Les blessures des uns qui font échos à celles des autres. La fierté mal placée qui devient une arme tournée contre soi-même.
J’aime lire, écouter, voir des histoires qui traitent de ça, qui abordent ça – pas nécessairement frontalement. J’ai regardé « Le goût de vivre » sur Netflix et j’en ressors chambouler, en partie par ça. La relation père/fils, la fierté, l’égo qui empêche l’amour de circuler et de s’exprimer librement.
Dans mes livres et mes histoires, c’est aussi ça qui m’intéresse. Parce que dans la vie, ce n’est pas toujours simple de partager son cœur, de l’ouvrir en grand et de se montrer vulnérable, surtout à ceux et celles qui comptent le plus pour nous.
Il y a dans la famille un cadeau et un défi et c’est là toute la beauté. Essayer de démêler et de tisser des liens anciens et nouveaux pour que puisse naître un chemin de communication et d’amour. Parce qu’on ne les choisis pas, mais qu’on a le choix d’apprendre à relever (ou non) les challenges qu’ils nous offrent. Oui… c’est plus facile à dire qu’à faire.
Peut-être la fiction sert-elle à ça ?
Nous rappeler que c’est possible.
Je me suis remise à lire plusieurs livres à la fois, comme à l’époque du collège. Il y a Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu, et Les pieds dans l’eau de Timothée Cueff. Je me sens d’humeur butineuse et ça fait du bien de s’enlever la pression d’un bloc de livre.
Ce début d’année est à l’image de ce que j’ai commencé ici : morcelé. Et pourtant, il forme un tout qui prendra sens et cohérence.
Mes vœux pour toi :
cultiver ta bizarrerie et les ami-es qui vont avec.
A dimanche prochain…
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