Semaine 10/52 – Une année dans ma vie d’artiste plurielle

De l’écriture au théâtre, de l’intériorité à l’extériorité.

Il m’a fallu du temps pour comprendre l’importance de ses deux pans dans ma vie :

Le théâtre m’apporte ce contact avec les gens, les familles, les enfants, mon île, les histoires… ça me remplit, ça me nourrit, ça cultive mon amour pour la Réunion.

L’écriture me ramène à mon besoin d’explorer mon imaginaire intérieur, c’est le temps du repli, de l’analyse, de la digestion de ce qui a été vécu, le temps du processus alchimique. Toutes les expériences du dehors se mélangent en dedans pour donner naissance à des embryons d’idées, des personnages, des scènes.

Le théâtre c’est aussi parfois le temps de la frustration. Quand les idées d’histoires sont juste là, à portée de main. Une frustration qui sera d’autant plus source de plaisir et de motivation quand viendra le temps de l’écriture.

Les deux sont intrinsèquement liés.

Cette semaine, c’était encore plus flagrant.

Il y a plus d’un an, j’étais en résidence d’écriture en territoire scolaire pour la réalisation d’un ouvrage sur le car courant d’air (le premier transport en commun de la Réunion). Le livre est sorti en juillet 2022 chez Coccinelle Edition. N’hésite pas à le découvrir.

Un car qui ne manque pas d’air !

Ce livre est une invitation aux voyages ! Pas besoin de tickets ni de bagages, tu n’as qu’à tourner les pages et tu seras embarqué dans des aventures aussi magiques qu’improbables.
Alors, paré ? La Compagnie Car courant d’air te souhaite un agréable voyage !

A l’intérieur, 29 histoires imaginées par les enfants lors des ateliers d’écriture que j’ai mené avec eux. Les histoires ont ensuite été réécrite avec ma co-autrice Yazoo AHAMAD.

Depuis, nous avons créé des lectures animées, en musique, de plusieurs histoires qui se trouvent dans le livre.

Ce projet, c’est vraiment l’exemple du ponton qui existe entre théâtre et écriture dans ma vie.

La preuve : cette semaine, j’étais dans des écoles primaires pour animer des ateliers d’improvisation théâtrales autour du livre.

Pour l’occasion, je deviens Elodio, chauffeur de car courant d’air moustachu ! Et les enfants les passagers du car.

On monte à bord du car, on chante, on prend des virages à 90°, on joue au super-héros, on s’invente des histoires.

Bref, on s’amuse !

Voir le livre vivre ainsi, c’est vraiment magique.

Je comprends pourquoi j’ai choisi ce métier… ou plutôt ces métiers !

Et en bonus, mate un peu la vue depuis l’une des écoles !


À dimanche prochain…

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Elodie Lauret Écrit par :

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