Cher toi #100_ mes cycles migratoires

100 !

100 lettres du matin, c’est énorme.

Avec de la régularité, des pauses, des changements de trajectoire, un déménagement, mais toujours la même volonté de partager et de faire résonner.

Entre le blog, la chaîne Youtube, Instagram, le podcast… je me suis rendue compte d’un pattern dans la création de contenu : c’est cyclique (pour moi en tout cas).

Bien sûr, plein de gens te diront qu’il faut être régulier et c’est vrai !

Au début de chaque projet je suis d’une régularité exemplaire. 

1 vidéo par semaine,

1 lettre du matin tous les jours

1 épisode de podcast tous les jours

Eh puis… de petits cailloux commencent à se glisser dans le processus bien huilé.

L’envie diminue.

L’impression de tourner en rond, de me répéter, le manque de temps, la flamme qui s’amenuise arrivent.

Je m’éloigne doucement de chaque projet – dans lequel je m’investissais auparavant à 3000 pour cent : Youtube, le blog, le podcast, Instagram…

D’abord j’essaye de me forcer « tu n’as pas fait tout ça pour arrêter maintenant ! Alors que ça commence enfin à prendre ! »

Evidement, je finis par lâcher à chaque fois.

Je passe à autre chose, un nouveau format : avec toujours la même ligne de conduite.

Authenticité. Partage. Résonance. 

Alors, l’élan revient, je me donne à fond.

Jusqu’au nouveau creux de la vague.

Et avec elle : la culpabilité, le sentiment de ne jamais aller au bout des choses, le syndrome de l’imposteur, l’impression d’abandonner ceux/celles qui me suivent.

Aujourd’hui je vois cela comme des mouvements migratoires. 

Je n’arrête pas ; je me déplace.

Quand il commence à faire trop froid à un endroit, je migre vers des territoires plus chaud. 

Et, étrangement, je finis toujours par revenir aux anciens formats.

Je reviens toujours « à la maison ».

Et lorsque je retrouve les territoires que j’ai laissé, c’est chargé de tout ce que je sais déjà (je ne repars pas à zéro).

Chargée aussi d’énergies, d’envies et d’idées nouvelles. 

Je commence seulement à accepter ces mouvements migratoires.

Je fonctionne comme ça.

J’aime voyager, cultiver la nostalgie et le plaisir du retour.

Alors si tu m’as découvert sur Youtube, le podcast, le blog, Instagram, que tu me vois déserter, ne t’inquiète pas, je finis par revenir.

Tu peux soit m’attendre, soit migrer avec moi vers de nouveaux territoires. 

Pour être sûr de ne pas rater les migrations, il y a la newsletter que je publie chaque dimanche et où je t’informe de l’endroit où je me trouve.

Un peu comme une carte postale. 

Pour la recevoir dans ta boîte mail, c’est par ici. 

J’espère que ces lettres du matin, et plus généralement les contenus que je te propose, résonnent en toi.

Qu’ils t’aident à te sentir moins seule dans le vaste monde numérique.

Et à accepter les vagues, les creux et les mouvements migratoires.

 

à bientôt peut-être,

Ici ou ailleurs,

Elodie


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Elodie Lauret Écrit par :

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